La vie est comme une banque !

04
Juil
Cours de l’Admour Harif – Rav Yochiahou Yossef Pinto chlita –
 

Si une personne bénéficie d’un miracle, on lui enlève du mérite dans le Ciel, la vie est comme une banque si la personne fait une Mitsva alors elle dépose une Mitsva, etc… mais quand on sauve la personne de quelque chose, Hachem prélève sur le compte des mitsvot et le compte se réduit. Mais si la personne n’a plus de mitsvot dans le compte, elle peut recevoir des punitions ou mauvaises choses.

Ainsi Moshé Rabbénou a pensé « si je parle au Rocher, il s’agira d’un miracle et les mérites du Peuple d’Israël diminueront, je donne un coup cela paraîtra comme un fait normal et les mérites ne seront pas diminuées ».

Beaucoup de grands Rabbanim avaient peur de faire des miracles car les mérites diminueront, comme dans l’histoire où un Tana a eu un enfant, sa femme est décédée, certains disent qu’il allaitait depuis son doigt, d’autres disent qu’il allaitait depuis son sein, mais tous affirment que ce miracle lui enlève des mérites, car du Ciel on aurait pu lui envoyer une femme porteuse qui allaite et il n’aurait pas eu besoin de miracle.

On voit lors de la Sortie d’égypte, et qu’Hachem a frappé les égyptiens, il a donné 250 coups, comme l’enseigne le verset, tout ce que j’ai frappé l’Egypte, je ne vous le ferai pas, ainsi on évite les maladies de manières naturelle car les égyptiens les ont reçues.

Ainsi on peut comprendre que Moshé a donné un coup afin que cela reste naturel mais dans ce cas il s’agissait d’une erreur. Quand un oiseau nait, il a peur d’un aigle, d’où sait-il qu’il faut avoir peur d’un aigle ? De même un chat qui vient de naître a peur d’un chien, d’où sait-il qu’il doit avoir peur d’un chien ? Sa nature lui indique d’avoir cette peur.

C’est pareil pour ce cas du rocher, le monde a besoin d’eau pour survivre ; aussi dans ce cas, c’est la nature des choses d’avoir de l’eau.